Les Origines
C’est aux environs de 205 avant Jésus Christ que l’on retrouve les origines de l’Epagneul du Tibet.
On l’appelait alors Gya-
Lorsque le commerce de la soie s’instaura (265 ap. JC) depuis la Chine jusqu’à Rome et en Grèce, on vit apparaître des petits chiens à nez plus long, de type épagneul, qui accompagnait les caravanes.
C’est ainsi qu’ils arrivèrent jusqu’en Angleterre via l’Italie.
Il était de tradition, lors des échanges commerciaux d’offrir un de ces petits chiens
comme porte-
Au XIII ème siècle lors de l’invasion mongole du Tibet ,Marco Polo, ami du petit-
En 1653, le Dalaï Lama , chef spirituel du Tibet, rendit visite à l’Empereur de Chine accompagné de cadeaux dont quelques petits chiens tibétains.
En 1880, l’Anglaise, Mrs Mc Laren-
Du Tibet à l’Europe
En Grande-
C’est en 1947, par l’intermédiaire de Mrs Wakefield, qu’un couple Dolma et Lama arrivèrent en Angleterre. Puis, grâce au Colonel Hawkins, un couple, frère et sœur de Lama suivirent le même chemin, venant des Indes. Ces quatre chiens sont restés le pilier de ceux qui permirent à la race de renaître.
D’ailleurs, en 1987, selon le « Tibetan Spaniel Club », on signalait encore, lors de l’exposition du championnat de cette association, qu’un chien âgé de 17 ans venait de mourir, portant les noms prestigieux de Dolma et Lama dans son pedigree.
En 1949, deux autres éleveuses anglaises s’intéressèrent à cette race si plaisante sous les affixes Sivas et Furzyhurst, que l’on trouve toujours sur les pedigrees actuels. Suivirent, en 1957, l’élevage Szufung, puis en 1959 celui de Wilhern, en 1962 celui de Braeduke et Amcross en 1964.
L’Épagneul tibétain se trouve de nos jours très populaire Outre-
Lorsque Ann Wynyard (affixe Braeduke), l’une des principales éleveuses à ce jour et juge de nos quatre races tibétaines, se lança dans l’élevage des Épagneuls, elle fut immédiatement consciente de la nécessité d’un apporte de sang nouveau pour les insulaires astreints à la quarantaine. Comme elle l’explique dans l’un de ses livres : « Je fis de mon mieux, par la plume et par la poste pendant environ cinq ans. Enfin, par un jour froid et brumeux, deux sœurs de portée arrivèrent en Angleterre : Dikki Dolma et Yasodhara, nées à Poona. Leurs parents avaient véritablement fui à travers le Tibet avec une troupe de moines, cherchant refuge aux Indes »
Puis cefut Ama Kuluh, née à Honolulu issue d’un père Braeduke et d’une mère venant
du Tibet, via Hong-
En Suède, Mrs Stroberg fit également venir plusieurs chiens du Tibet dont elle eut une première portée en 1956.
Au Danemark, Mrs Jorgensen créa aussi un élevage sous l’affixe Tenzing, cohabitant avec des Terriers du Tibet.
L’Allemagne vint ensuite avec Frau Winekamp. La Hollande avec Madame Van Den Boom et la Suisse avec Monsieur Ritz. Depuis d’autres jeunes élevages ont pris la relève dans toute l’Europe.
Aux U.S.A.
En 1965, Mrs Hostica, vivant aux Indes, ramenait un petit Épagneul tibétain à chacune
de ses vacances et lança de cette façon la race Outre-
Mais c’est en 1966 que la race prit son vrai départ avec Léo Kearns, pasteur dans le Connecticut, ayant acheté Dream Baby dans un magasin de toilettage, issue d’une portée de trois sœurs venant d’Angleterre.
Il s’agissait précédemment de la véritable introduction de la race dans le monde occidental qui, comme on peut le constater, nous est parvenue en grande partie des Indes, via l’Angleterre le plus souvent.
Arrivée en France
Bien qu’entourée de pays où la race progressait, la France ne sembla pas s’intéresser à L’Épagneul tibétain – ou si peu – avant le début des années 80. Auparavant, outre quelques rares importations de propriétaires particuliers, on ne rencontrait que des sujets aux origines obscures, soit issus de portées de Lhassa (accident génétique que les anglais appellent « Prapso » et qu’ils retirent de la reproduction), soit de « mauvais Pékinois » (retour génétique ou plus probablement croisement indésirable), lesquels se retrouvaient inscrits comme Epagneul à titre initial au L.O.F., faute de mieux, ce qui, en fait, n’incitait guère les éleveurs à se lancer. En 1981, deux élevages virent enfin le jour en France : celui de Madame Brouilly, sous l’affixe « de Rongbuk » avec l’importation de l’étalon Braeduke Leh.
L’élevage de Madame Chauvin-
Après plusieurs voyages Outre-
Après huit années, en cessant la reproduction, l’élevage de la Nerto était en possession
de vingt-
Un nombre de portées limitées, durant huit ans, lui ont permis de faire démarrer la race et de passer ensuite le flambeau aux autres……..